C’est qu’en effet le rôle du correcteur ou du préparateur de la copie est de corriger d’abord l’emploi du français (ce qui explique que nombre des codes typographiques donnent des dictionnaires de mots à problèmes), l’homogénéité des notations, abréviations, etc., le respect des usages typographiques (emploi de l’italique ou des capitales par exemple), la micro-typographie (usage des espaces, choix des fontes, etc.) sans oublier le respect de la maquette (justification, renfoncements, etc.). […] Les erreurs dues au compositeur ne sont finalement qu’une infime partie de celles relevées par un correcteur ! C’est cette méprise qui fait que les correcteurs sont souvent mal compris.