typographical error–a reading (which may or may not be variant) that is so implausible as to admit of no other explanation for its existence than that it occurred accidentally when the author (or scribe or compositor) was trying to produce a different reading.
Editorial intervention is permissible only for unambiguous printing errors (with manuscripts, “slips of the pen”) amenable to correspondingly unambiguous correction. An unambiguous error in this sense is anything that makes no sense in itself, or that within the immediate context the author could not have intended. The types of unambiguous error include the printing error (such as nud instead of und) and the textual fault, typified by the example we once invented (although it could claim to be valid only for literature until the end of the nineteenth century at the latest) er legte seine breite Stimme in Falten instead of er legte seine breite Stirne …
typographical error. A reading (which may or may not be variant) that is so implausible as to admit of no other explanation for its existence than that it occurred accidentally when the author (or scribe or compositor) was trying to produce a different reading
Coquille: on a beaucoup écrit sur ce mot et proposé nombre d’origines non prouvées voire fantaisistes. Ce qui est certain, c’est que ce mot apparaît pour la première fois en 1723 dans le Fertel […] où, à propos de distribution (remise des caractères dans les casses quand on démonte une galée utilisée), l’auteur dit « [le compositeur] est sujet à faire quantité de coquilles. Ce mot signifie jeter les lettres dans une place pour une autre. » Leclerc […] dit « Il est probable que, le caractère d’imprimerie sortant d’un moule alors appelé coquille, toute lettre trouvée mauvaise, défectueuse ait été désignée pour retourner à la coquille et soit devenue, par abréviation, une coquille. » Coquille serait donc ensuite devenu le fait de mettre par erreur une lettre dans un mauvais cassetin, puis le fait d’utiliser une lettre qui n’est pas à sa place, puis le résultat de cet usage (donc une lettre fausse dans l’épreuve), puis de façon plus générale une erreur de typographie (ce que les Anglo-saxons appellent a typo).
Mastic : ce terme (qui ne daterait que du XIXe siècle) correspond à peu près au second sens de coquille (mettre un caractère dans un mauvais cassetin) ; il signifie aussi (notamment en linotypie) la présence d’une ligne qui ne devrait pas être là