Die Worte eines Schriftstellers, zum Unterschiede zu der Auslegung derselben […] in welchem Verstande besonders die biblischen Stellen über welche gepredigt wird, Texte heissen.
A composition in writing, opposed to the notes or annotations. […] Text is technically applied to any passage quoted from the text of Scripture, as a subject of discourse or sermon.
Propres paroles d’un auteur par opposition aux commentaires […]. Le texte de l’Ecriture Sainte […]. Restituer un texte.
Texte: 1) par rapport à l’avant-texte, c’est le texte ‘définitif‘ ou plus exactement le dernier état d’une élaboration, signé par l’écrivain. Il fonctionne comme le terme — mais non le but — d’une suite de transformations matérielles, terme décidé (tranché) par le mouvement de l’écriture. En fait, n’étant encore lui-même qu’une étape aléatoire, il ne saurait récuser l’avant-texte comme ‘non-texte’. 2) par rapport à l’oeuvre ou au poème, c’est l’écrit en tant que matérialisation, support et foyer d’une écriture et d’une lecture, considéré en dehors de toute référence au ‘sujet’ producteur, au ‘sujet’ consommateur et aux conditions de publication (un recueil, un genre, voire l’ensemble de la Littérature). Par définition le texte sera ici un écrit qiu se replie sur lui-même, lieu de rencontre de deux opérations, écriture et lecture, qui le constituent conjointement. C’est un ensemble de signes qui ne ‘renvoient’ qu’à eux-mêmes et à leur organisation hic et nunc. Contrairement au poème qui est un repaire de contextes, le texte n’a pas de contexte — à l’exception peut-être de son avant-texte, dans la mesure où celui-ci se trouve suffisamment hors de lui pour être avec lui. Le texte n’est pas un objet, posé là une fois pour toutes, pourvu d’une finalité précise, habité par un sens qui l’aurait déterminé totalement: il serait plutôt un moment, instable, et un lieu, provisoire; ou encore un point stratégique dont le prix tient aux conditions de son occupation et dont les coordonnées varient selon la conjoncture. Le penser — en fait: le traverser, le manipuler, car il n’est guère ‘pensable’, — exige qu’on passe d’une doctrine rationaliste de type mécaniste-positiviste à une attitude phénoménologique et dialectique, selon laquelle il fonctionne comme ‘pratique‘, se constituant et se transformant sans cesse, n’ayant d’autre origine ni d’autre existence que le procès même de sa constitution-transformation. Qu’il soit un lieu circonscrit ne l’empêche pas d’être indéfiniment parcouru. On a dit qu’il n’existait pas pour son auteur ni pour quelque ‘archilecteur’ en tant que sujets (psychologiques): scripteur et lecteur sont des positions de part et d’autre d’une série de structures fermées. Dans les faits, chaque lecteur (ré)active un modèle de fonctionnement à un niveau déterminé.
Qu’est-ce qu’un texte, pour l’opinion courante ? C’est la surface phénoménale de l’œuvre littéraire ; c’est le tissu des mots engagés dans l’œuvre et agencés de façon à imposer un sens stable et autant que possible unique. En dépit du caractère partiel et modeste de la notion (ce n’est, après tout, qu’un objet, perceptible par le sens visuel), le texte participe à la gloire spirituelle de l’œuvre, dont il est le servant prosaïque mais nécessaire. Lié constitutivement à l’écriture (le texte, c’est ce qui est écrit), peut-être parce que le dessin même des lettres, bien qu’il reste linéaire, suggère plus que la parole, l’entrelacs d’un tissu (étymologiquement, « texte » veut dire « tissu ») il est, dans l’œuvre, ce qui suscite la garantie de la chose écrite, dont il rassemble les fonctions de sauvegarde : d’une part, la stabilité, la permanence de l’inscription, destinée à corriger la fragilité et l’imprécision de la mémoire ; et d’autre part la légalité de la lettre, trace irrécusable, indélébile, pense-t-on, du sens que l’auteur de l’œuvre y a intentionnellement déposé ; le texte est une arme contre le temps, l’oubli, et contre les roueries de la parole, qui, si facilement, se reprend, s’altère, se renie. La notion de texte est donc liée historiquement à tout un monde d’institutions : droit, Église, littérature, enseignement ; le texte est un objet moral : c’est l’écrit en tant qu’il participe au contrat social ; il assujettit, exige qu’on l’observe et le respecte, mais en échange il marque le langage d’un attribut inestimable (qu’il ne possède pas par essence) : la sécurité.
The series of words and pauses recorded in a document.
Führte der Herausgeber einer wissenschaftlichen Edition bislang nur ‘Lesarten‘ an, um den Lesern zumindest im ‘Apparat‘ die Möglichkeiten an die Hand zu geben, seine textkritischen Entscheidungen zu überprüfen, hatte er nunmehr die Aufgabe, ‘Varianten‘ darzustellen, um die Entwicklung und Veränderungen eines Werkes zu dokumentieren. Was war nun in dieser neuen editorischen Situation ‘Text’? Konnte man noch an dem überkommenen vortheoretischen Gebrauch des Wortes festhalten oder mußte man nunmehr vom alltäglichen Verständnis abgehen und sich um einen schärferen, editionstheoretisch fundierten Begriff bemühen? Bis heute ist die Diskussion kontrovers, und es sind vor allem zwei Positionen, die sich in der jüngsten Auseinandersetzung gegenüberstehen: Zum einen wird Text als einheitliches, in sich abgeschlossenes Sprachgebilde und damit als etwas Feststehendes aufgefaßt; ‘Varianten’ gehören — anders als ‘Lesarten’ — nach diesem Verständnis nicht zum Text, sondern sind als Abweichungen von diesem Text einem weiteren Text desselben Werkes zuzuordnen. Zum anderen wird Text als Komplex aller zu einem Werk gehörenden Fassungen und Abweichungen verstanden. Dem auch außerhalb der Textphilologie verbreiteten Begriff der ‘Textfassungen‘ (= verschiedene Fassungen eines Textes) liegt genau diese Auffassung zugrunde: Varianten konstituieren demnach nicht verschiedene Texte, sondern verschiedene Fassungen eines Textes; der Prozeß der Veränderungen –soweit in der Überlieferung dokumentiert — ist somit in diesem Textbegriff mit eingeschlossen, die dynamische Charakteristik gehört zum Wesen des Textverständnisses.
Für die Bestimmung eines editorischen Begriffes Text bedeuten diese überlegungen, daß die Frage, ob Begriff (1) oder Begriff (2) für die Aufgaben der Editionsphilologie leitend ist, falsch gestellt ist: Die beiden Auffassungsweisen schließen sich nicht aus, sondern bilden als solche eine spannungsreiche Einheit; erst ein komplexer Textbegriff, der das Zusammenwirken von Festgefügtheit und entgrenzender Bewegung, von syntagmatischer Geschlossenheit und paradigmatischer Polyvalenz faßt, vermag dem Kunstcharakter eines Textes gerecht zu werden.
If a scholarly edition hitherto only offered “readings” in order to give the reader the possibility of verifying textual-critical decisions, now the editor had the task of representing “variants” in order to document the development and change of a work. What was a “text” in this new editorial situation? Could one still hold on to the customary pretheoretical usage, or must one at this point depart from the everyday understanding of the word and strive for a sharper, theoretically grounded editorial concept? The discussion is controversial, and two main positions confront one another in the current debate: (1) For one group, “text” is understood as a unified and closed linguistic object and thereby something fixed. According to this notion, “variants,” unlike readings, do not belong to the text but, as deviations from it, are considered part of a further text of the same work. (2) For the other group, “text” is understood as a complex of all the versions and deviations belonging to a work. Precisely this second notion underlies the concept of “textual versions” (= differing versions of one text) as current also outside of editorial theory: it defines variants not as constituting different texts, but different version of a text. The revision process–insofar as it is documented in the received records–is hence incorporated, and a dynamic component is thus essential to this group’s conceptualization of text.
These reflections mean that, with regard to defining a concept of text for the purposes of editing, the question of choosing between the first or second notion of text is not properly posed. Neither conception precludes the other; together they form a unity in tension. Only a complex concept of text that expresses the combination of fixedness and unlimited motion, of syntagmatic closure and paradigmatic polyvalence, can do justice to the artistic nature of a text.
Machine-readable versions make it more clear to us what texts are and what text editing means: Texts are not objectively existing entities which just need to be discovered and presented, but entities which have to be constructed. They are products of both the author and the reader.
Tout brouillon ou première rédaction est, du point de vue de la Textlinguistik, un texte, avec sa propre cohérence. Même si l’on classe selon leur ordre chronologique tous les brouillons et les rédactions antérieures d’une œuvre, on n’obtient pas une diachronie, mais une série de synchronies successives. Quand un manuscrit a été corrigé plusieurs fois, à des époques différentes, il serait correct de le considérer comme une superposition de synchronies, et de textes.
The text is not as hale and hardy as it once was; it has lost the reliability, the stability that allowed the virtuosos of interpretation to use it as a safe landing place for their high-flying hermeneutical acrobatics. It has become difficult to claim it as solid ground, dangerous to lean on it; it is a precarious foundation on which to build a theory. With genetic criticism, the text has become considerably less “established,” and the distinction between “hard” and “soft” copy fades away or, at the very least, the former is no longer the one that is automatically preferred. The moment of application cannot be taken for granted, from the moment that a text has ceased to be identical to itself on all point.
The series of words and pauses recorded in a document.
De tekst van een literair werk is een opeenvolging van woorden en interpunctie (op papier, gesproken op band, of bewaard in een andere fysieke vorm). Deze tekst is het resultaat van de poging om een versie van een werk in een tastbaar medium om te zetten. […] Een tekst is materieel, een versie niet; een tekst kan ongeautoriseerde delen bevatten (als de auteur of iemand anders een fout maakt bij het omzetten van de versie in een tastbare vorm).
Voor een machine is een tekst een consecutieve opeenvolging van karakters (een spatie is ook een karakter) die in een bepaald formaat, afhankelijk van de gebruikte tekstverwerker wordt opgeslagen.
The decisive fertilizing influence (and necessary foil) was the complex conception of text introduced by structuralism and poststructuralism in the 1960s and 1970s. Emphasizing the textile etymology of textus over and against associations with the sacred or profane authority of the immutable written word, theorists such as Roland Barthes and Jacques Derrida saw texts as mobile, multistranded, and overflowing with referential codes. Barthes suggestively described a text as “held in language,” a “methodological field,” a “weave” of signifiers, a “network,” a “force of subversion,” “plural,” and “caught up in a discourse” in contrast to the literary “work” as “held in the hand,” a “fragment of substance,” and an “object of a science of the letter, of philology” [1986, 57-61]. Genetic criticism took up the notion of writing’s mobility but observed that a text conceived as methodologically separate from its origins and from its material incarnation can lead to a paradoxical sacralization and idealization of it as The Text. According to Hay, what we are actually confronted with is “not The Text, but texts” [1998, 73].
The idea that many texts exist within any text is clearly reminiscent of the postructuralist idea that all texts are fields of free-playing signifiers. Hay and most other geneticists do not unqualifiedly endorse that view, however, for they privilege historical development and context in contrast to a conception of a synchronous or timelessly present text. Like New Historicism, French genetic criticism attempts to restore a temporal dimension to texts; it does so not only by looking for the influence of external social, economic, and cultural circumstances on the text, but also by reading the text’s own history, a history that takes into account those external forces and the way they interact–differently in every case–with the text’s development.
Thus, for geneticists, instead of a fixed, finished object in relation to which all previous states are considered, a given text becomes–or texts become–the contingent manifestations of a diachronous play of signifiers.
Texts that in previous centuries would have been considered rough drafts are now presented and published as literary products in their own right (for instance by Francis Ponge). This does not imply that the notion of text no longer exists, but that it becomes increasingly difficult to define it in absolute terms.
Texts do not have an unproblematic objective existence; they are not self-identical, even if more-or-less transparent page designs have traditionally catered to the illusion that they are. Their encoding for computer analysis and presentation is therefore doomed to remain problematic, incomplete, and perspectival. In a sense, a phenomenology of texts has replaced an ontology.
Il testo, che nella sua globalità è il prodotto di queste attività [linguistica], si presenta al lettore sotto la forma di rappresentazione di un’espressione linguistica, e poiché l’attività linguistica è multiforme, potrà essere una rappresentazione puramente mentale, astratta, ovvero fonica (verbale), ovvero grafica.
Il testo è dunque, dal nostro punto di vista, un fenomeno complesso e soprattutto dinamico, in quanto composto di molti elementi che concorrono alla sua realizzazione, e mutevole nella sua materializzazione, e pertanto, sempre ai nostri fini, lo consideriamo come un sistema al cui funzionamento concorrono più sottosistemi. Di questi sarà sufficiente (e necessario) in questa sede prendere in considerazione quelli linguistico, ortografico e grafico.
The text is the site of meaning which links the document and the work. The work can never have a fixed physical expression. It can only be apprehended (and ever only incompletely) in the text we construct from the document. The document without the text of the work we construct from it is mute, simple marks on a surface. Our construction of the text of the work, from one document, from a thousand documents, demands all our attention, all our knowledge, all we know of intention, agency, authority.
Selbst ein vorwissenschaftliches Textverständnis integriert bereits drei konstitutive Hauptaspekte des Textes: (1.) Gedanken werden (2.) sprachlich formuliert und (3.) medial ausgeformt. Daraus lassen sich drei fundamentale Sichten auf den Text ableiten: Text als Inhalt (Idee, Gedanke, Intention), Text als sprachliche Äußerung und Text als Dokument (mediale Ausformung). Wenn man hier nun jeweils Zwisschenpositionen (Verbindungspositionen) berücksichtigt, dann lassen sich ingesammt sechs Textbegriffe bestimmen, die im Weiteren zur besseren Unterscheidung durch Indizes bzw. Denominatoren gekennzeichnet werden sollen. In Ergänzung zum indexfreien “Text” als Bezeichnung eines konkreten Textes ohne explizite Angabe des dahinterstehenden Textverständnisses und zum TextM als dem Metabegriff des “Text als Reden über den Begriff des Textes” kämen dann…
zunächst als Hauptperspektiven:
und dann als Zwisschenpositionen:
The TEI emphasizes what is common to every kind of document, whether physically represented in digital form on disk or memory card, in printed form as book or newspaper, in written form as manuscript or codex, or in inscribed form on stone or wax tablet. This continuity facilitates the migration of text from older manifestations such as print or manuscript to newer ones such as disk or display. Hence, the TEI view of what text actually is is largely conditioned by what text has been in the past, without however compromising too greatly what text may become in the future. It attempts to treat all kinds of digital document in the same way, whether they were ‘born digital’ or not.
At the heart of the edition there is still the text. But what is that text which the edition presents? In contrast to the one-text paradigm of the print edition, the digital edition shows a strong tendency towards multiple texts. As has been said, the digital facsimile, which is a representation of the text, is already a common starting point nowadays. But even the text as a linguistic entity represented by transcription is manifold. Often, editions offer a diplomatic version and a critically treated constituted edited or reading text. Sometimes texts are additionally given in translation and semantic information is pulled out and organised in a database or presented by indices. From a systematic point of view, it can be said that the representation of text is locatable on a scale of possible treatments and steps of processing of a document and its transcription. This spectrum reaches from positions that are close to the document (like image) to positions that are close to the user (like reading text), since they apply and add ever more interpretative and processing steps to the text.